Entre 1 490 et 1 520 personnes sont mortes lors du naufrage du Titanic en 1912.
712 ont survécu, dont John Borland Thayer, 17 ans. Il eut une idée ingénieuse pour réussir à ne pas couler avec le navire.
« Iceberg, tout droit ! » Cette phrase du film Titanic, sorti en 1997, est loin d’être fictive.
Si une romance a été créée par James Cameron pour apporter une dimension
plus dramatique à son film, la réalité est loin d’être différente.
Avec tout le respect que je dois aux fans, ni Jack Dawson (joué par le beau Leonardo DiCaprio ),
ni la belle Rose Dewitt Buckater ( jouée par Kate Winslet ) n’existaient.
En revanche, le naufrage est bien réel.
C’est en 1912, dans la nuit du 14 au 15 avril précisément, que le paquebot dit « insubmersible »
coule dans les eaux de l’océan Atlantique.
Entre 1 490 et 1 520 personnes ont perdu la vie dans le naufrage,
ce qui en fait l’une des plus grandes catastrophes maritimes de l’époque.
Et pourtant, environ 712 personnes ont survécu.
Certains en embarquant sur les célèbres canots de sauvetage, d’autres en étant secourus en mer.
C’est ce qui est arrivé à John Borland Thayer, un jeune homme de 17 ans au moment du naufrage du Titanic.
Comme le raconte le magazine Geo, John était monté à bord du Titanic avec ses parents et sa femme de chambre.
Tout allait bien jusqu’au matin du 14 avril lorsque John Bruce Ismay, l’armateur du navire, leur expliqua que des icebergs les gênaient, précisant qu’il n’y avait absolument aucune raison de s’inquiéter.
Au cours de cette journée, John Borland Thayer rencontre un jeune homme, Milton Long avec qui il passera ses dernières heures sur le Titanic.
Comment John Borland a-t-il survécu ?
A 23 heures, alors qu’il était au lit, John a ressenti une légère secousse et le bateau a brusquement viré.
Le célèbre iceberg venait de croiser la route du Titanic.
Comme dans le film de James Cameron, tout était lié, des cris, à la peur en passant
par les gilets de sauvetage, tout était fait pour tenter de sauver le maximum de passagers.
Alors que les places étaient limitées dans les canots de sauvetage, John et Milton
décidèrent de couler avec le navire et de se jeter à l’eau au dernier moment
pour éviter le fameux effet de succion.
Milton se laissa descendre à l’aide d’une corde, tandis que John Borland Thayer se jeta à l’eau le plus loin possible. Le jeune homme n’a jamais revu son ami.
Il a ensuite nagé aussi loin qu’il a pu mais a été emporté vers le fond lorsque la deuxième cheminée du bateau est tombée à moins de dix mètres de lui.
Finalement, John est remonté à la surface et a atteint un bateau pliable, qui était de retour sur l’eau.
Avec quelques hommes présents autour de lui, ils ont réussi à renverser leur radeau de fortune, et ont attendu de l’aide.
Au total, 28 personnes ont réussi à monter sur cette petite embarcation et ont toutes été secourues vers 4h du matin à l’arrivée du Carpathia.
John Borland se suicide le 20 septembre 1945 de désespoir, après avoir perdu sa mère le 14 avril 1944 (32 ans après le naufrage) et un de ses fils pendant la Seconde Guerre mondiale.