La Fondation Brigitte Bardot dépose une plainte.
Aujourd’hui, la Fondation Brigitte Bardot publie une nouvelle enquête éclairante,
( Les images d’avertissement peuvent être choquantes) révélant des actes de
maltraitance animale et de nombreuses infractions à la réglementation
lors de la célèbre foire aux chevaux de Maurs (Cantal).
Tournées le 27 octobre, les images lèvent le voile sur l’extrême violence
avec laquelle les équidés sont manipulés, les innombrables coups qui leur sont infligés,
le manque d’encadrement ainsi que de contrôle dans lequel se déroule cet événement
au cours duquel des centaines de chevaux sont vendus et envoyés
à l’abattoir ou aux centres d’engraissement.
Entassés dans de minuscules paddocks, acculés et pris de panique,
les chevaux grimpent les uns sur les autres, se piétinent, se battent,
tentent d’échapper à la manipulation et à la contrainte.
Les services vétérinaires de l’Etat, bien que présents, n’ont pas réagi
et se sont limités ainsi à des contrôles administratifs auprès des transporteurs.
« Face à tant de souffrances, la Fondation Brigitte Bardot a porté plainte pour mauvais traitements graves contre l’organisateur de cet événement et saisi les services de l’État afin de faire prononcer des sanctions à la mesure des mauvais traitements et irrégularités constatés, parmi lesquelles l’interdiction d’organiser de nouveaux rassemblements », précise la Fondation dans un communiqué.
Dans une lettre ouverte, Brigitte Bardot interpelle ainsi le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau :
« Aujourd’hui ma Fondation dévoile des images ignobles tournées le 27 octobre dans la non moins ignoble foire aux chevaux de Maurs. Ce que nous avons filmé est une honte […] Rien n’est respecté dans cette foire aux chevaux, ni le bien-être animal bien sûr, ni la réglementation. Ma Fondation porte plainte pour abus grave contre l’organisateur », a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter : « J’ai honte que la France, mon pays, soit l’un des derniers à autoriser la consommation de chevaux. Une honte profonde et une blessure, comment réserver ce sort à cet animal, « la plus noble conquête » qui ait accompagné l’homme depuis des millénaires ? ».