Après presque un mois de compétition, la Coupe du monde 2022 s’est terminée par la défaite des Bleus face aux Argentins.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le président de la République a été très présent pour les joueurs.
« La fin est terrible, cruelle ». Tout le monde y croyait. Jusqu’aux dernières minutes du match de finale de coupe du monde de ce dimanche 18 décembre, les supporters, les joueurs, le sélectionneur et même le président de la République croyaient possible d’ajouter une troisième étoile au maillot des Bleus.
Et pourtant ce sont bel et bien les Argentins qui ont eu le privilège.
Moment douloureux pour les aficionados de la discipline. Au lendemain de la défaite, lundi 19 décembre, Apolline de Malherbe a profité de son émission « Face à face » diffusée sur RMC et BFMTV pour inviter Emmanuel Petit, ancien footballeur international français, et Daniel Riolo, journaliste sportif.
« Je me mets à la place des joueurs, à la place du compétiteur et j’ai encore beaucoup de regrets sur cette finale » a commencé le champion du monde en 1998.
Daniel Riolo « Il faudra peut-être un peu de temps pour comprendre qu’on a été témoin peut-être la plus belle finale de l’histoire de la Coupe du monde. La France, en jouant cette finale et en nous offrant ce suspense et ce lot d’émotions incroyables, a écrit une page de l’histoire du football. . Il l’affirme, ça reste compliqué après une telle bataille et une telle défaite de ranger ce match dans l’armoire à mémoire mais dans quelques jours « il va falloir tirer plus de positif que de négatif de tout ce qu’on a vécu à Doha pendant un mois » .
« C’est lourd »
L’animateur revient ensuite sur la tristesse et la solitude de l’attaquant Kylian Mbappé en fin de match.
Et quand le joueur affiche clairement l’envie d’être seul, le président Emmanuel Macron vient quand même le consoler.
« Je pensais que c’était un entraîneur » lance Emmanuel Petit avant d’être approuvé par son acolyte.
« Je veux que ce soit passionné et au début, ça puisse même plaire à ceux qui aiment le foot. On a un président qui aime le foot et qui le connaît sans doute, mais au final son envie d’occuper l’espace en permanence, c’est presque devenu un peu lourd tout de même ».
« Qu’il réconforte Mbappé une fois, ok mais il était toujours derrière lui. Alors Mbappé était le héros malheureux de cette finale et on a compris que Macron voulait être à côté du héros de la finale, être constamment présent. Je ne sais pas s’il était d’accord avec le réalisateur mais on a l’impression qu’il voulait être dans tous les plans, c’est un peu exagéré.
Daniel Riolo clôt le débat, tout en provoquant le rire d’Emmanuel Petit, conseillant au président de la République que plutôt pour s’occuper de savoir si l’entraîneur, Didier Deschamps doit rester, « il devrait plutôt s’occuper de savoir si le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, ne devrait pas partir » .
En effet, ce dernier fait l’objet d’un audit sur le fonctionnement de la FFF.